Bienvenue sur le site de la Compagnie du Petit Cheval
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Symbole de l’intérieur de l’homme, le masque représente un phénomène culturel important en Chine et continue de jouer un rôle important au niveau psychologique, folklorique, culturel et artistique pour le peuple chinois. Le masque prend son origine à l’époque paléolithique, à laquelle les chasseurs portaient des masques d’animaux pour mieux approcher le gibier. Selon une croyance animiste, les bêtes avaient une âme qui leur permettait de retrouver les tueurs et de se venger. Ces derniers cachaient donc leur visage derrière un masque pour éviter d’être vu. Le masque revêtait alors un caractère magique. Par la suite, ce phénomène, basé sur la chasse primitive s’est développé sous la poussée de la religion pour donner naissance à un art. Durant l’Antiquité, on retrouve le masque dans de nombreuses ethnies en Chine. Doté d’une existence mystérieuse et extraordinaire, il était considéré comme le support du divin. Le masque permettait à l’homme de se rendre pareil à un spectre, ce qui le rendait indispensable dans les rites religieux nécessitant la présence d’une divinité. Le masque servait d’instrument de communication avec les dieux dans les sacrifices et pouvait représenter, selon les cas, dieux, fantômes, animaux ou hommes. Avec le développement de la société et une connaissance plus approfondie du monde, à partir des dynasties Tang et Song, la fonction d’offrande aux dieux et aux fantômes s’atténua pour laisser la place au divertissement.
Apparu à la fin du 13ème siècle, le masque tibétain se répartit en plusieurs modèles et dans différentes régions. Il est influencé par l’art du Nuo et est divisé en deux catégories : masque religieux et masque folklorique. Les masques religieux occupent une place prépondérante. Ils regroupent tous les masques employés dans les sacrifices religieux ayant une signification bouddhique. Ces masques sont fabriqués selon les modèles des différents bouddhas, et sont nommés « Dieux de protection du bouddhisme » ou « Dieux gardiens ». Les masques tibétains prennent leur origine dans la magie primitive, elle-même un transfert des croyances folkloriques vers la culture religieuse. Les masques folkloriques sont moins nombreux que les masques religieux, mais touchent des domaines beaucoup plus variés tels que l’opéra tibétain, la danse, le chant, le sacrifice. Les masques folkloriques tibétains sont une cristallisation culturelle de la vie quotidienne.
La culture Wunuo comprend divers facteurs naturels, sociaux, traditionnels et ethniques. C’est un reflet de la psychologie sociale sur l’art. L’apparition et le développement de la culture Nuo sont fortement liés à l’environnement naturel, au niveau du développement de la production, à la capacité de compréhension de l’homme, à la culture traditionnelle, ainsi qu’à des facteurs géographiques, ethniques et sociaux. La culture Wunuo est une interprétation de la psychologie religieuse primitive au niveau culturel. Elle a vu le jour du fiat de la productivité faible et a perduré en raison de la stagnation de la productivité sociale. La culture Nuo, pourrait se définir à l’aide des points suivants : D’abord, les offrandes à la nature. La plupart des dieux de la culture Nuo sont des représentations des éléments naturels et sont utilisés pour implorer la nature. Ensuite, elle a pour but de dominer les phénomènes naturels dangereux pour l’homme. Lorsque les offrandes s’avéraient inefficaces, les hommes devaient se battre contre les forces naturelles, sous forme de fantômes laids, méchants et bizarres. Ils cherchaient à chasser la maladie, la mort et tout element néfaste à la vie humaine, pour anéantir les forces mauvaises et parvenir à l’équilibre psychologique. Troisièmement, c’est un reflet des relations humaines par la transmission de principes moraux. De plus, dans une société hiérarchisée, le Nuo a servi à l’éloge des sujets loyaux et à la condamnation des traitres pour maintenir les principes de la société féodale. L’apparition du masque Nuo a suivi les besoins de la culture Wunuo dont il était l’instrument de communication, participant ainsi largement à son développement.
Exposition présentant deux grands courants artistiques chinois autour des masques utilisés lors de cérémoniaux et dans certaines formes théâtrales.
L'exposition visera à restituer les contextes historique et culturel liés aux "Masques du théâtre de Nuo" utilisés lors de certaines représentations et aux "Masques Tibétains" utilisés au cours de cérémoniaux religieux.
Total des masques pouvant être exposé : 100 masques
- Surface souhaitable : 100m²
- Accrochage murale ou sur panneau, selon vos possibilités.
- Matériel à fournir : 110 cimaises et 3 tables d’environ 1.50 mètres
Tarif de l'exposition sur demande au 01 42 57 09 43
Durée : 2 semaines minimum
Exposition, soutenue par :
Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières
Et Le Théâtre Gérard Philipe de Saint-cyr-l’école
Siège Social :
186 bis, rue de la roquette75011 Paris
Décembre 2011 © tous droits réservés MA Fuliang, Compagnie du Petit Cheval.